Ca m'énerve tous ces gens qui font la queue chez Ladurée
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Et bien oui, suite au défi qui m’a été lancé concernant l’expression « ça m’énerve », je ne peux pas m’empêcher de vous faire part de mes réflexions sur les macarons Ladurée cités par Helmut Fritz (paroles dans l’article d’hier), extrait ci-dessous:
Ca m'énerve tous ces gens qui font la queue chez Ladurée
Tout ça pour des macarons
Mais bon...
Il parait qu'ils sont bons!
Le macaron tel qu’on le connaît déchaîne les passions, pas un blog de cuisine sans qu’on y trouve une recette originale (qu’on a bien entendu envie de tester immédiatement), pas une pâtisserie
digne de ce nom qui ne propose ses parfums. Le macaron est devenu LA douceur incontournable incroyablement et totalement hype trendy du
moment!
Et pourtant, ce n'est pas nouveau! Il apparaît en Europe au Moyen Âge où il va se diversifier et trouver de nouvelles formes et saveurs. Dérivé de la meringue, il est fabriqué à partir de poudre
d'amande, de sucre glace, de sucre et de blancs d'œufs. La pâte ainsi préparée est déposée sur une plaque de four, cuite… et fourrée. Enrichi de confitures, d’épices, de liqueurs, les deux coques
du macaron vont être accolées deux à deux dans les années 1830. Puis à la fin du XIXè siècle naît « le macaron parisien » ou « Gerbet ». C'est le macaron tel qu'on le connaît
aujourd'hui.
Jusqu’à présent, pour moi le macaron, il n’y en avait qu’un : le macaron Ladurée, un peu comme le Nutella (il n’y en a qu’un !). Sauf que, mercredi dernier, passant chez Ladurée pour rédiger
l’article de mon défi, j’ai eu la désagréable surprise de me voir refuser de prendre les célébrissimes macarons en photo : le macaron Ladurée serait il devenu une œuvre d’art ? Et en quoi le
macaron Ladurée est il visuellement différent de ceux de la concurrence ? Ne pensez vous pas qu’il n’y a rien qui ressemble plus à un macaron qu’un autre macaron ? Mais de toute évidence, c’était
sans compter sur mes talents de photographe qui vous aurait permis au travers de la photo de mettre à jour les secrets de fabrication.
Photo de la vitrine de Ladurée, rue Bonaparte dans le 6ème
Clin d'oeil: et oui, dès que vous franchissez le feu rouge et le stop (2 signes pourtant visibles et explicites), vous êtes en danger d'infraction concernant le nombre de calories que vous allez ingurgiter: à vos risques et périls!
Mais comme la voie publique est… publique (et non pas réservée aux privilégiés/touristes/curieux/gourmets/gourmands… qui franchissent les portes de leurs boutiques) on a quand même le droit de prendre la vitrine en photo (les macarons exposés ne trahissent pas les secrets de fabrication) ou leurs macarons dès qu’on est chez nous (j’ai lu 10 fois le mode d’emploi à l’intérieur de la boite, ce n’est pas interdit, ils doivent avoir un truc secret qui fait que le secret de fabrication quitte le macaron au moment ou il quitte la boutique!!! Il est vrai qu’arrivé à la maison et débarrassé de son emballage, le macaron retombe dans l’anonymat)
Mon préféré, le macaron réglisse, tout noir et si fort en goût !
Lors de mon prochain passage sur Paris, je teste le macaron Pierre Hermé !
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PS: n'oubliez pas de m'envoyer un mot qui deviendra le sujet de l'article de notre
nouvelle rubrique " Tranche de vie, gossips, insolite..." de la semaine prochaine... merci d'avance et bon week end!